17 novembre 2006
Seul
J’appelle, je ne trouve pas le sommeil, on ne vient pas. Dors.
Je veux jouer, je demande, je supplie, allez, s’il te plait. Non.
Je descends. Je viens voir si M. peut sortir. Pas maintenant.
Je veux rentrer, je me sens mal ici, je veux être avec vous. Capricieux.
...
Pourquoi. Je demande toujours l’explication. On ne sait pas répondre.
J’ai la gorge acérée, j’ai la poitrine épineuses, j’ai les côtes tranchantes.
Je dis j’ai mal. Mal comment? Exactement je ne sais pas. Bon ça suffit.
Je peux dire seulement j’ai peur. Peur?
...
On ne me demande jamais pourquoi. On ne veut pas d’explication. J’aurais pu répondre.
Ca va? Oui. J'ai trouvé que c'était plus simple. Eux aussi. Plus simple d'être silencieux à porter leur fardeau.
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