2 novembre 2006
Poison
La Bucovine, ça n’existe plus. Sur l’arbre on note que ceux qui sont restés sont tous morts...
Des champs, des forêts, les Carpathes?
Il y a eu Vienne, Paris, la captivité, l’Allemagne...
Je ne sais rien de tout ça. Noir et blanc introuvable de la mémoire, silence définitif, ça s’est perdu, dispersé, empoisonné d'ignorance. De cette souffrance distillée, loin de la blessure, les fils deviennent fous. Ce n’est pas leur histoire, c’est leur douleur, anonyme, polymorphe, lâche, aveugle, parasite, assassine.
Libuntziu je suis ton petit-fils.
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